L'ARGENT DE POCHE SELON...
En France en 2012, 64% des enfants de 12 à 18 ans déclaraient recevoir de l'argent de poche de leurs parent ( source: CSA, septembre 2012 ) mais chaque enfant reçoit une somme différente, en effet cette somme dépend de différents critères que nous allons vous présenter.
le milieu social et le revenu des parents
Le comportement d'aide dépend fortement du milieu social des parents,les deux facteurs déterminants sont le revenu et la catégorie sociale du chef de famille. La probabilité générale d'avoir de l'argent de poche et de 76,6% mais celle-ci augmente de plus en plus si le revenu des parents augmente. Par exemple elle augmente de 12.6 points lorsque les parents disposent de plus de 35000€ par an.
Pour les enfants il est donc préférable d'avoir des parents qui disposent d'un budget plus conséquent. Les enfants de cadres ou d'indépendants bénéficient de transfert d'argent plus fréquents et plus importants, à l'inverse les enfants d'ouvriers et d'agriculteurs doivent plus souvent se passer du soutien financier de leurs parents.
En 2009, en raison de la crise économique 44% des parent déclaraient avoir changé leur comportement vis à vis des aides données à leur enfant. Par exemple 31% des parents ont réduit le montant donné aux enfants (cf tableau 1) et 32% donnent de l'argent moins fréquemment (cf tableau 2).(SOURCE: enquête CSA 2009) mais pour 93% des parents ces restrictions sont temporaires.
l'âge et le niveau d'études
Au plus jeune âge les parents privilégient les versements occasionnels pour contrôler les achats de l'enfant. Lorsque l'enfant grandit une plus grande régularité se met en place avec la diffusion d'argent de poche, une forme de transfert qui traduit d'avantage leur autonomie financière.
Compte tenu du fort lien entre l'âge et l'éducation des jeunes, la proportion de bénéficiaires et le montant moyen d'argent de poche augmentent de façon significative avec le niveau scolaire de l'enfant. Cette dernière variable semble même jouer un rôle encore plus important que celui de l'âge.
Les augmentations significatives observées vers 12, 14 et 17 ans, s’expliquent par les entrées en sixième, quatrième et seconde. À un même âge, la filière fait en général la différence et les CAP, IUT et BTS sont moins aidés que les filières générales. De même, les jeunes reçoivent plus d’aide s’ils sont dans une grande école que dans la filière universitaire. L’argent des parents a tendance à se raréfier après le DEUG et la licence, mais ceux qui continuent à en bénéficier voient les sommes augmenter. Dans les filières techniques, on note que, si moins de jeunes, en moyenne, sont concernés, ceux qui ont une aide, perçoivent des sommes plus élevées.
Suite à un sondage réalisé dans notre lycée dans différentes classes de 6ème et 1ère nous pouvons confirmer ces valeurs car en 6ème 70% des élèves interrogés reçoivent de l'argent de poche de leurs parent et en 1ère, 80% . Ce sont donc approximativement les mêmes valeurs que celle de l'étude de l'Insee.
le sexe et la composition familiale
Les enfants issus de familles nombreuses reçoivent moins souvent de l'argent de poche de leur parents que ceux nés dans des familles de taille réduite, et il perçoivent des montants nettement plus faibles.
Cet effet négatif de la fratrie n'est pas surprenant. Les familles nombreuses sont en effet, d'autant plus fréquentes que les revenus sont faibles. Pour un montant donné, les ressources destinées à chaque enfant ont tendances à être d'autant plus faibles qu'ils sont en nombre élevé.
Globalement, la proportion de bénéficiaires est un peu plus élevée chez les filles que chez les garçons ( source: INSEE ).
En revanche le montant moyen de l'argent de poche est plus élevé chez les garçons que chez les filles. En effet un garçon reçoit 20.80€ d'argent de poche par mois en moyenne par ces parents alors que les filles 17,30€ ( SOURCE: CSA 2009 ).





